NOM Ϟ Van Wolkorf
PRENOM(S) Ϟ Chanel Lullaby
ÂGE & ANNÉE D'ETUDE Ϟ 16 ans ; 6ème année
DATE ET LIEU DE NAISSANCE Ϟ 20 Février ; Londres
BAGUETTE MAGIQUE & PATRONUS & EPOUVANTARD. Ϟ bois d'ébène, cheveux de vélane, 29,5 cm / panthère / le vide
MAISON SOUHAITÉE Ϟ Gryffondor
ANIMAL DE COMPAGNIE Ϟ chouette Harfang
NIVEAU SCOLAIRE Ϟ efforts exceptionnels
NATIONNALITÉ Ϟ anglaise
AUTRE. Ϟ

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Parlez des manies de votre personnage ici. cinq lignes suffiront. Eclairez nous sur ses gouts (ce qu'il aime manger, s'il aime les bains, ou au contraire les douches, bref... C'est pas compliqué !)

Parlez de vous ! Le joueur derrière l'écran ! Vous avez quartier libre, présentez vous à nous, qu'on puisse tout savoir de votre petite vie 8D. N'oubliez pas de créditer les images utilisées dans votre fiche hein !

Enfant, Chanel était une petite fille douce, agréable et toujours de bonne humeur. Les souvenirs de son enfance sont d'ailleurs les seuls souvenirs joyeux qu'elle a. Sa mère étant violente avec elle, elle a aujourd'hui beaucoup de mal à accorder sa confiance aux personnes qu'elle ne connait pas, mais a aussi très peu confiance en elle. Elle se sous-estime sans arrêt, pensant qu'elle ne vaut rien. Malgré sa fin d'enfance difficile et son manque de confiance, elle prend la vie comme elle vient. C'est une personne vraie, franche, une amie en or, elle ne juge personne, et est très ouverte. Elle ne se prend pas la tête, mais quand on la cherche trop, son impulsivité ressort très vite .Douce, amusante, attentionnée, la jeune fille est adorable, et on a du mal à ne pas vite s'y attacher. Dévouée, loyale, elle ferait tout pour les gens qu'elle aime. Brillante, et cultivée, elle pourrait exceller, mais n'est pas vraiment du genre à s'investir à fond dans ses études. Elle agit avant de réfléchir, faisant toujours confiance à son instinct. Même si elle est adorable la plupart du temps, blessez-la et vous aurez affaire à son incroyable rancune. Elle est complexe, beaucoup trop imprévisible. Personne n'arrive vraiment à la cerner, elle cache sa vraie nature, ne la montrant à presque personne. Têtue, acharnée, rebelle, rusée, elle arrive toujours à ses fins, et sans pratiquement aucuns efforts. Même si Chanel est une jeune fille plutôt nature, elle reste très belle, et fait des envieuses. Elle ne se maquille que peu, prend soin d'elle, mais sans vraiment s'en soucier. Elle a besoin de beaucoup d'affection, d'amour, et veut une relation sérieuse, avec quelqu'un qu'elle aime et en qui elle a une totale confiance. Gourmande, elle mange comme deux - et garde pourtant la ligne. Ne lui parlez de fraises, elle est capable de tuer pour en avoir. Troublée, bouleversée, tourmentée, elle se rappelle sans cesse ce qui l'attend chez elle. Violet est étrange, blessée, fragile. Elle voudrait pouvoir tout oublier, tout recommencer. Vivre.

18 Novembre 2004
Point de vue Candice.

Aujourd'hui, je suis allée passer ma troisième échographie. J'étais un peu stressée de savoir si le bébé allait bien ou pas, et j'allais enfin savoir si Gabriel et moi allions avoir une fille ou un garçon. Personnellement je m'en fiche complètement, tant que le bébé est en bonne santé, mais je vois bien que Gabriel aimerait avoir un petit garçon. J'allais avoir un bébé. Mon Dieu. Ces dernières années étaient passées incroyablement vite. Après avoir enfin terminé mes études à Poudlard, Gabriel et moi avions achetés cette petite maison à Londres. Cela faisait deux ans que nous étions ensemble, nous avons en effet commencé à sortir ensemble au début de notre sixième année. Il était à Gryffondor, moi à Serpentard, et il était donc improbable que nous soyons ensemble, et pourtant, nous sommes aujourd'hui mariés et allons avoir un enfant. Bref, revenons donc à nos hippogriffes ( expression sorcière pouvant se traduire par " revenons à nos moutons" ). C'était une fille ! J'allais avoir une petite fille ! Gabriel était heureux, bien sûr, mais j'avais vu son air un peu déçu quand je lui avais annoncé la nouvelle.

15 janvier 2005
Point de vue Candice.

Gabriel a trouvé un nouveau travaille ! Heureusement puisque nous avions un peu de mal à joindre les deux bouts ces temps-ci. C'est un petit poste au ministère de la magie, mais c'est plutôt bien payé. Je ne le vois plus beaucoup en ce moment, alors je passe encore plus de temps qu'avant chez Jules. J'en suis à mon cinquième mois de grossesse et je dois avouer que c'est fatiguant. Gabriel n'est plus comme avant depuis qu'il sait que nous allons avoir une fille. Je n'avais jamais pensé que ça pouvait le décevoir à ce point, c'est son enfant quand même ! Je commence à m'inquiéter... Non. Tout de même, c'est sa fille. Il ne peut que l'aimer, je n'ai pas à m'inquiéter pour rien. Il est très occupé en ce moment, c'est tout.

20 février 2008
Point de vue Candice.

Notre petite Chanel à trois ans aujourd'hui ! Je n'arrive toujours pas à croire que cela fait déjà trois ans qu'elle est venue au monde, ça passe si vite. Et donc pour son troisième anniversaire, nous avons été chez nos voisins de droite, les Rosendale. Il se trouve que Jules, que je considère comme mon amie la plus proche, a un fils d'un an de plus que Chanel, Nathanaël. Les deux enfants s'entendent à merveille, et Jules et moi sommes sûres qu'il finiront ensemble ! On est déjà entrain de choisir la robe de Chanel. Malheureusement, Gabriel travaille aujourd'hui. Il travaille d'ailleurs beaucoup en ce moment, et je ne le vois pratiquement plus. D'après lui, il doit faire des heures supplémentaires pour avoir une promotion, mais je n'en suis pas si sûre. J'ai comme l'étrange impression qu'il essaye d'être à la maison le moins possible depuis que Chanel est née. Et quand il est là, il ne s'occupe pas d'elle. Ça m'effraie un peu, et si il n'aimait pas sa fille ?

03 juillet 2017
Point de vue Chanel.

Ça devait arriver un jour, ma mère le savait, je le savais et même Jules et Nath s'en doutaient, mais jamais nous ne soupçonnions que cela allait arriver aussi tôt. Mon père est parti. Plus rien n'allait entre lui et ma mère depuis plusieurs années déjà, et ce à cause de ma naissance, j'en suis certaine, même si ma mère n'a jamais voulu me le dire. Il ne m'avait jamais aimé. Il était parti. Il ne reviendrait plus, nous le savions. Il avait fait ses valises tôt ce matin, ma mère et moi dormions encore. Nous ne savions pas où il était allé, et très franchement, je n'en avais rien à faire. Jamais je ne l'avais considéré comme un père. Un père aime ses enfants. Mais ma mère, elle, était anéantie. Elle était restée enfermée dans sa chambre toute la journée, et même Jules n'avait pas réussi à la convaincre de sortir. Alors j'étais restée près d'elle, toute la journée assise devant sa porte, espérant qu'elle ne fasse rien d'irréfléchi, attendant qu'elle sorte enfin. Maman, sors. Mais rien. J'avais répété cette phrase toute la journée, priant pour qu'elle se reprenne, mais non. Maman s'il te plait, sors. A ce moment précis, je sentis un courant d'air et une atroce douleur m'assaillit. Le poing de ma mère s'abattit une deuxième fois sur moi, puis une troisième. Arrête ! Maman je t'en supplie arrête ! Tais toi ! Ferme la ! Tout ça c'est ta faute ! Ta faute ! Il serait resté si t'avais pas été là ! Et elle repartit dans sa chambre. J'étais restée assise devant la porte de sa chambre pendant des heures, à pleurer. Je n'avais plus rien dit, je ne voulais pas qu'elle revienne. J'avais quand même trouvé la force de me lever et étais parti voir les dégâts dans le miroir de la salle de bain. Plusieurs hématomes commençaient à s'étendre sur mes bras, mais le plus voyant était certainement celui que j'avais à l'œil. La rentrée à Poudlard étaient dans deux mois, et j'espérais qu'on ne verrait plus rien d'ici là.

26 juillet 2020
Point de vue externe.

Trois ans. Trois longues années qu'elle supportait ça. Au départ, sa mère ne la frappait qu'occasionnellement, lorsqu'elle retombait en dépression ou quand elle était vraiment énervée, mais désormais, c'est presque tout les jours que Chanel se fait battre par sa mère. Les raisons ? Le linge mal plié, une assiette mal lavée ou encore une lumière allumée. Candice reste enfermée dans sa chambre toute la journée, dans le noir. Et elle avait recommencé aujourd'hui. Elle avait frappé Chanel une bonne demi-heure, et de nouveaux bleus s'entendaient déjà sur la peau claire de la jeune brune. Pitoyable. C'est comme ça qu'elle se voyait désormais. Pitoyable. Elle ne devrait pas se laisser faire, elle devrait se battre, mais elle n'en avait pas la force et ne voyait aucuns moyens pour que sa mère cesse de la battre. Si, il y en avait un, mais c'était impossible, jamais elle n'y arriverait ; elle devait ramener son père. Jules et Nath étaient au courant, et les rares fois où ma mère sortait, Jules refusait qu'elle entre chez elle. Alors Candice s'énervait et frappait Chanel en rentrant. Aujourd'hui et comme tout les jours depuis trois ans, la brune était devant la porte de la chambre de sa mère, priant pour qu'elle sorte enfin. Casse-toi de là sale chienne ! était la seule chose que Candice avait dit à sa fille aujourd'hui.

Alors que Chanel était repartit dans le salon, sa mère ne voulant pas de sa compagnie, quelqu'un sonna à la porte. Elle se dirigea vers l'entrée et regarda par le judas de qui il pouvait s'agir. Nath. Non. Elle n'ouvrirait pas la porte, elle ne voulait pas qu'il la voit dans cette état. Chany ouvre, je sais que tu es là. Chany était le surnom qu'il lui avait donné, il n'était alors qu'un bambin. Alors promet-moi de ne pas crier. Sinon elle va savoir que tu es là, et elle va encore gueuler. Elle lui ouvrit la porte et son regard se fit froid quelques secondes. Comment une mère pouvait-elle infliger ça à son enfant ? C'était totalement inhumain. Il passa le seuil de la porte et la prit dans ses bras. Elle paraissait encore plus maigre que d'habitude et des dizaines des bleus s'étalaient sur toutes les parties visibles de son corps. Elle avait aussi plusieurs griffes sur son visage ainsi qu'un hématome à l'œil. Il n'arrivait pas à croire que ce qu'il voyait pouvait être réel.

Point de vue Chanel.

J'avais horriblement honte. Honte de moi, de ma mère, de mon corps blessé. Honte de ne rien faire, de ne rien dire. Honte de mon inaction. Je me laissais battre, tout les jours. Je ne voulais pas que Nath me voit dans cet état, qu'il ai pitié de moi, qu'il me rejette. Mais pourtant il était là, avec moi. Il n'avait pas crié, non, il m'avait pris dans ses bras. On était restés comme ça sur le seuil de la porte pendant un bon quart d'heure. J'étais bien avec lui, j'allais mieux, je me sentais forte. Il me protégerais, je le savais. Je lui faisait confiance. U.C